La petite histoire...
Arrière petit fils, arrière arrière petit fils, arrière arrière arrière... (enfin vous avez compris) petit fils de spahis, il fut génétiquement programmé à croiser un cheval un jour ou l'autre.
Ainsi vers 9 ans alors que je venais d'en croiser un (poney) de très prêt, je fus invité à en croiser d'autres tous les mercredi après midi dans le poney club de Rambouillet.
Poney-club qui était tenu et où y enseignait Philippe Karl (école de la légerté).
Cet homme passionnant a fait de moi un passionné. Il enseignait, soignait, montait, dressait, bricolait, écrivait et j'en passe. À le regarder, sans le savoir, me venait la vocation.
Philippe quitta son poney-club pour Saumur. Et comme de mon coté mes jambes poussaient, on m'a dirigé vers nos amis chevaux.
C'est comme cela que tous les mercredi je monte chez M Xavier Reppelin. Ce cavalier et formateur reconnu en concours complet avait repris à Poigny la Forêt les installations d'un certain « Maitre Couillaud».
Puis toujours en petit cavalier du mercredi je suis arrivé au CEZ de Rambouillet. Il y grouillait une quantité invraisemblable de gens de chevaux, de passionnés, de grands cavaliers en devenir. L'adolescence (la mienne et celle de mes camarades) pointant son nez, nous étions encadrés, gérés, éduqués , dynamisés par le bienveillant Maurice Grandin. Viendront les premiers concours d'entrainement et l'éperon d'argent, Graal de l'époque qui était jugé par des CTR ou des militaires (rompez!!).
J'y ai surtout trouvé celui qui allais devenir l'un des personnages les plus importants de ma vie, Jellez. Notre vie commune fut si riche qu'il m'est impossible de vous la raconter ici.
C'est là aussi que je suis passé du statut de client, à celui d'acteur de ma passion. En effet pendent six mois j'ai eu en charge à plein temps la ponette Penelope (encore merci Marianne). Je découvrais les soins (boxe à faire tous les jours,etc.), le travail, les contraintes (on a bien dit tous les jours), les joies, les frustrations du cavalier propriétaire.
Ensuite un ami, à eu l'excellente idée de me faire rentrer dans les écuries de Frédéric Cottier.
Beaucoup cavalier et un peu groom, j'y ai découvert l'importance du travail, de la discipline, des soins, du respect des chevaux. J'y ai appris le sens du cheval de compétition, de son physique, de son mental.
Par la suite trois années passés à la clinique vétérinaire des docteurs Desbrosse, Perrin et Launois m'ont bien-sûr appris à soigner, mais surtout à mieux comprendre le cheval athlète.
À mieux comprendre ses mouvements d'humeurs, ses résistances, ses raideurs, ses fautes.
Quand ça ne va pas au dessus, toujours bien vérifier ce qu'il se passe en dessous. Si cela ne nous arrange pas sur le moment, ça reste bien plus constructif pour notre vie de couple (cheval-cavalier).
Au Haras de Jellez j'ai eu à encadrer une petite équipe de propriétaire pour mon propre compte et avec ce avec un certain succès.
Puis je suis devenu cavalier soigneur chez M Miguel Faria Léal, cavalier portugais aux multiples sélections aux championnats de monde, jeux olympiques et championnats d'Europe avec l'étalon Surcouf de Revel.
J'ai poursuivi en tant que cavalier dans une écurie très connu sous le nom de « Team Alia ». écurie et éleveur de nombreux gagnants SHF et ayant participé aux jeux olympiques par le biais du cavalier Feisal All Shaalan, puis à de nombreux CSI avec des cavaliers comme Olivier Guillon et un cavalier concourent sous couleurs Libanaise. Écurie dans la quelle j'ai pu travailler des chevaux fantastiques comme Wiveau M (actuellement sous selle suisse), Untouchable Alia, Aphrodite Van Het Rexelhof, et de nombreux chevaux tout aussi ors du commun. J'y ai également fait venir M Daniel Bianca Maria afin de nous aider et nous orienter dans notre travail des chevaux de sport.
Parallèlement je tournais mes chevaux personnels sur des épreuves de niveau Pro.
Et me voici, ici, à votre service.